Nos Suggestions • 6 août 2018

Lectures en voyage: Cuba

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En cette période estivale, nous vous proposons des listes de livres que vous pourriez emporter avec vous au cours de vos voyages.

Aujourd’hui, des livres qui se déroulent à Cuba:

L’homme qui aimait les chiens de Leonardo Padura (Ville: La Havane)

L’étau se resserre autour de Léon Trotski. Il est accusé de tous les maux, même les plus fous. Ses amis se détournent de lui ou disparaissent dans des circonstances mystérieuses. Malgré le danger, il reste convaincu du bien-fondé de son opposition à Staline. Il fuit en Turquie, en France, et enfin au Mexique, où son destin va croiser celui de Ramon Mercader, un jeune communiste espagnol, qui deviendra son assassin.

 

Trilogie sale de La Havane de Pedro Juan Gutierrez (Ville: La Havane)

Vaste chronique de la vie à Cuba, Trilogie sale de La Havane est un journal égoïste. Malgré les fulgurances de la danse et du rhum, La Havane est une ville assombrie par la pénurie et le désespoir. Le narrateur déchu y vit dans la crasse et le sperme, centré sur son sexe, ses maîtresses et ses angoisses.

Nora ou le paradis perdu de Cecilia Samartin

Cuba, 1956. Nora et Alicia, deux cousines très proches et complices, vivent une enfance heureuse et insouciante.
Mais la révolution éclate, et Fidel Castro accède au pouvoir. Un climat de peur, nourri par la répression, s’installe peu à peu. Nora émigre alors aux États-Unis, laissant Alicia derrière elle, qui s’apprête à vivre des heures sombres à La Havane.
Tandis que Nora, bien nostalgique de son pays natal, s’accommode peu à peu de cet environnement nouveau, Alicia subit les coups durs, dans un Cuba où la situation se détériore. Grâce aux lettres qu’elles continuent d’échanger, Nora comprend que la vie d’Alicia est devenu un enfer. Elle décide alors de retourner à la Havane pour lui venir en aide.
Mais ce qu’elle va découvrir à Cuba est bien loin de tout ce qu’elle pouvait imaginer…

 

Lointaines merveilles de Chantel Acevedo

Cuba, 1963. Le terrible ouragan Flora s’apprête à frapper l’île. Les habitants sont évacués en urgence. Dans l’ancienne demeure du gouverneur, sept femmes sont cloîtrées sous la surveillance d’une jeune soldate de Castro, Ofelia. Pour passer le temps, la vieille Maria Sirena, Shéhérazade des temps modernes, leur raconte des histoires.
Car Maria Sirena est une conteuse hors pair. Elle en avait d’ailleurs fait son gagne-pain à la grande époque des fabriques de cigares où elle était lettora, employée à égayer les journées des rouleurs de tabac par ses récits fantastiques. Dehors, la tempête fait rage. Maria Sirena débute son histoire : son enfance pendant la troisième guerre d’indépendance cubaine, son père, rebelle féroce, sa mère, passionnée et passionnante qui a aimé, rêvé et s’est battue comme personne.