Il est le grand favori de la saison. Avec son premier roman, L’art français de la guerre, il est sélectionné pour le Renaudot, le Femina et le Médicis.
Comment le Goncourt pourrait lui échapper ? Avec son premier roman, L’art français de la guerre, paru chez Gallimard, Alexis Jenni a squatté toutes les sélections des prix les plus convoités. Il est toujours dans les dernières sélections du Renaudot, du Femina et du Médicis. Pour la majorité des critiques littéraires interrogés par Livres Hebdo (n°883 du 28 octobre 2011) , il est le lauréat du Goncourt 2011
Dans ce roman, le narrateur découvre, à travers sa rencontre avec Victorien Salagnon, un ancien militaire devenu peintre, cinquante ans d’histoire militaire de la France, depuis la seconde guerre mondiale jusqu’à la première guerre du Golfe. Il fait le récit de leur amitié et s’interroge sur la France contemporaine. « Il m’apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire » lit-on en quatrième de couverture.
Olivier Mouny écrivait dans l’avant-critique de Livres Hebdo n°872 (1er juillet) : « sa parution sous l’égide de la NRF semble s’inscrire dans le droit-fil d’oeuvres récentes identiquement monstres et endeuillées du poids de l’Histoire : Les Bienveillantes, mais également le Waltenberg d’Hédi Kaddour et Le siècle des nuages de Philippe Forest. »
S’il s’agit de son premier roman publié, Alexis Jenni, professeur de sciences naturelles à Lyon, en avait écrit deux autres auparavant. L’un qu’il a conservé sur son ordinateur, « un roman historique, situé au XIXe siècle » sur une recherche des origines, et l’autre qui a été refusé par plusieurs maisons d’édition : « une sorte de grand polar mâtiné de science-fiction ».
Alexis Jenni a musclé son écriture en tenant un blog, Voyages pas très loin.
(tiré de Livres Hebdo)