Actualités du livre • 16 mai 2012

Samuel Archibald et Delphine de Vigan, prix des libraires 2012

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C’est aux auteurs Samuel Archibald (Arvida) et Delphine de Vigan (Rien ne s’oppose à la nuit) que sont décernés cette année les Prix des libraires du Québec. Cette distinction, qui met en lumière le rôle de passeur culturels des libraires, célèbre l’originalité et la qualité littéraire d’un roman québécois et d’un roman hors Québec.

Commentant le livre gagnant, Anne-Marie Genest, de la Librairie Pantoute à Québec, s’exprime ainsi : «Lire Arvida, c’est explorer les profondeurs de l’âme humaine et ce qui l’anime de l’extérieur. Dans les différentes histoires de ce livre, l’auteur invente sa famille, ses voisins et la foule d’individus bigarrés qui peuple sa ville, ses souvenirs (trafiqués ou non), sa tête… Et maintenant, la nôtre.»

Apprenant le choix des libraires, Samuel Archibald  écrit: «Les libraires du Québec ont pris Arvida, patente à gosse et bibitte à poils, et en ont fait quelque chose comme un classique instantané. Et moi, je n’ai presque rien à voir là-dedans. C’est pour ça qu’il me faut remercier les libraires pour ce prix, mais aussi pour tout ce qu’ils ont fait pour Arvida depuis sa sortie. Mais si j’ai compris une chose, dans la dernière année, à propos de ces gens, eux-mêmes assez mystérieux, que sont les libraires, c’est celle-là : on ne les remercie jamais mieux qu’en écrivant d’autres livres

Dans la catégorie Roman hors Québec, c’est l’auteure Delphine de Vigan qui remporte les honneurs, pour son poignant récit Rien de s’oppose à la nuit. Anne-Marie Genest, de la Librairie Pantoute à Québec, nous livre ses impressions sur l’oeuvre: «On entre dans ce livre comme on écouterait, par l’entrebâillement d‘une porte, les secrets que se racontent les adultes. Puis, l’on s’approche, légèrement mal à l’aise devant ces confidences qui ne nous semblent pas destinées… mais rien à faire, on est envoûté, on veut tout savoir. D’une écriture somptueuse, l’auteure fait l’autopsie d’un amour où se mêlent ressentiment et douceur.»

(Tiré d’un communiqué de l’Association des libraires du Québec)